Site icon Le Coin Des Connectés

IA : l’Europe veut vendre vos données personnelles

L’arrivée de l’intelligence artificielle a été un bouleversement dans notre quotidien et l’Europe s’était engagée à nous protéger. Mais l’institution européenne a changé de position donnant ainsi plus de liberté aux entreprises dans le domaine de l’IA. Mais pourquoi ce changement de stratégie de la part de la Commission européenne.

Une loi qui ne passe pas

La Commission européenne a décidé d’assouplir les règles dans le domaine de l’intelligence artificielle et l’utilisation des données afin de pouvoir donner plus de temps aux entreprises. Cela serait dû à la pression de firmes outre-atlantique (OpenAI) qui n’ont pas cessé de demander à revoir la réglementation européenne sur le sujet depuis l’acceptation de la loi AI Act.

Une loi sur l’intelligence artificielle

La loi AI Act., qui devait rentrer en vigueur progressivement pour être pleinement active pour août 2026, sera reportée par Bruxelles à fin 2027. À cette date, les entreprises à haut risque, dans le domaine de la sécurité, la santé, devront se conformer à l’intégralité de cette loi.

Apparemment, la Commission européenne explique qu’elle n’a subi aucune pression des lobbies du secteur, mais qu’elle a simplement écouté les entreprises. Ces dernières évoquent un manque de temps pour être dans les clous. D’autre part, cela permettrait aux entreprises européennes de combler leur retard qui est souvent dû aux réglementations.

La France et l’Allemagne main dans la main

Dans l’Union Européenne (UE), il y a deux pays qui se ressortent dans cette question de réglementation à propos de l’intelligence artificielle, il s’agit de la France et de l’Allemagne. Les deux nations veulent une pause d’un an pour appliquer la loi AI Act. afin de pouvoir relancer l’économie européenne dans le domaine.

En opposition, les défenseurs de la régulation de l’IA évoquent que le retard technologique du vieux continent ne provient pas d’un problème de réglementation, mais plutôt d’un manque d’initiative et d’investissement en comparaison aux plus grands dans le domaine.Ils sont aussi très inquiets concernant les données personnelles, car pour faire évoluer une intelligence artificielle, les entreprises ont besoin de contenu et ils piochent dans nos informations et nos ressources.

Cela est accentué par l’envie de la Commission européenne de supprimer le bandeau d’avertissement des cookies ou de revoir sa conception ainsi que la modification de la définition des données personnelles.

Il faut bien reconnaître que les bandeaux pour les cookies sont parfois très gênants dans la navigation Web, et une simplification serait la bienvenue.

Quitter la version mobile